En 2019 en France, 24 % des émissions de gaz à effet de serre provenaient de la production alimentaire. Est-ce aux États, et notamment à l’Etat français de jouer plus fortement les régulateurs en taxant par exemple les importations agricoles étrangères ? Alice Vachet, animatrice du podcast L’Empreinte, estime que cette mesure est prioritaire, d’autant plus que nombre d’importations de productions agricoles étrangères ne répondent pas à nos critères environnementaux.

“Je serais pour redonner les moyens à nos agriculteurs d’amorcer une transition vers le bio”, @AliceVachet, activiste et créatrice du #podcast #LEmpreinte nous apporte un éclairage sur sa vision future de l’#alimentation en France 🌱 pic.twitter.com/PxUxiD4PnR

— La Netscouade (@LaNetscouade) April 1, 2022

Autre maillon de la chaîne, les consommateurs qui doivent faire leur part et choisir en toute conscience les produits qu’ils achètent. L’acte d’achat devient ainsi un vrai choix, au même titre que celui d’aller voter. Selon Sylvain Zaffaroni, cofondateur de “Pour nourrir demain”, les consommateurs doivent garder en tête le triptyque suivant : responsabilité, solidarité (en achetant des produits issus de circuits courts par exemple) et sobriété (en consommant moins mais mieux).

“Le consommateur doit consommer moins, mais mieux", @SZaffaroni, fondateur du média @NourrirDemain nous propose quelques pistes de réflexion pour une consommation plus #responsable 👇 pic.twitter.com/pgq4NORlJU

— La Netscouade (@LaNetscouade) April 1, 2022

C’est d’ailleurs cette approche que vont privilégier de nombreux consommateurs quant à l’achat de viande puisque la consommation carnée a diminué de 12 % en 10 ans (source Crédoc). Et plus globalement, on sait que les trois quarts des Français ont changé leur alimentation entre 2018 et 2020 (Etude Food 360° Kantar).

Derniers rouages clés de ce système : l’agriculture et l’agroalimentaire. Concernant l’agriculture, les plans sont relativement clairs. Le Ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation semble s’accorder sur la direction à prendre avec les représentants syndicaux. Durant le dernier Salon International de l’Agriculture, on a vu se multiplier les annonces concernant l’agroforesterie au sens large, brassant ainsi plans de séquestration carbone, régénération des sols ou encore mise en jachère. Côté industriels, chacun communique sur son propre plan RSE, en tâchant de concilier à la fois respect de l’environnement, préservation de l’emploi mais aussi qualité et goût des produits, sans pour autant sacrifier leur prix.

“Notre ambition c’est d’aller vers le zéro carbone à horizon 2040 pour avoir une empreinte environnementale plus responsable”, Stéphanie Carasco, directrice marketing du groupe #AOSTE nous dévoile son programme #AGIR pour faire face aux enjeux #RSE 🚀https://t.co/j55OGeEGTI

— La Netscouade (@LaNetscouade) April 1, 2022

L’importance de créer des partenariats avec les fournisseurs et éleveurs semble aussi gagner du terrain dans les discours. Le groupe Bel multiplie les annonces sur son partenariat avec les éleveurs laitiers regroupés au sein de l’APBO et sur le prix d’achat du lait. D’autres, comme le groupe AOSTE, mène des projets pilotes avec des éleveurs pour tester des dispositifs plus vertueux pour l’environnement mais aussi pour le bien-être animal.

L’importance de nouer de solides relations avec les fournisseurs et les éleveurs semble gagner du terrain dans les discours. Stéphanie Carasco revient sur le caractère vertueux du #partenariat avec l’ensemble des acteurs de la chaîne de production 🤝 pic.twitter.com/Rzi7H7oSJV

— La Netscouade (@LaNetscouade) April 1, 2022

Vous avez un projet de communication digitale (food, agriculture, RSE...) ? Contactez-nous !