17-12-2020
Divina Frau Meigs : “Pour un enseignant, c’est important de savoir qu’il est en phase avec son institution”
- Éducation
Divina Frau Meigs, professeur à l’université Sorbonne Nouvelle, nous livre son analyse sur l’enseignement supérieur et sa capacité d’adaptation face aux difficultés rencontrées durant l’année 2020. Entre réticences personnelles et difficultés structurelles, le confinement a bousculé les habitudes des enseignants.
16% des enseignants de l’Éducation nationale ont mis en place une classe virtuelle. Est-ce plus élevé dans l’enseignement supérieur ?
Je n’ai pas les chiffres, mais mon sentiment, c’est que c’est à peu près la même chose. Pour les enseignants du supérieur, il y a un manque de motivation supplémentaire. Ça empiète sur notre temps de recherche, c’est très chronophage. Je subodore que, dans le supérieur, les chiffres sont sûrement plus élevés. Même si on a des ENT, même si on a pratiquement dans toutes les universités un espace virtuel.
À la Sorbonne Nouvelle, il se trouve qu’on a depuis très longtemps une plateforme de télé-enseignement. Pour nous, c’était peut-être plus facile que pour d’autres. Par exemple, le logiciel Classilio est arrivé après la bataille, après le deuxième semestre de l’année dernière. On s’est débrouillé avec notre Moodle, qui reste avant tout un dépôt de documents PDF, qui n’accepte pas facilement des images et donc des vidéos. Ça entraîne toute une série de stratégies de création de chaînes YouTube, d’enregistrements à la maison sur des logiciels comme Zoom, etc, avec des qualités diverses d’expressions face à l’écran, qui n’est pas la même que l’expression face aux élèves, aux étudiants en classe.
Il y a une différence entre le distanciel et le présentiel pour créer de la présence. Ça ne s’improvise pas. Certains collègues sont très réfractaires à se montrer à l’écran, certains ont recours à l’audio, d’autres ont préféré tout bêtement mettre leur cours en PDF, ce qui est vraiment le degré zéro de la formation à distance.
Vous pensez que le confinement a pu changer quelque chose, même si c’est trop peu ?
Je crois que le confinement a creusé les inégalités entre enseignants, entre ceux qui sont depuis un certain temps dans des pratiques numériques, qui en usent même en présence en se servant du tableau blanc de l’université, en projetant des films, en envoyant les élèves sur YouTube, sur Wikipédia. Ils ont très facilement adopté et adapté les outils de visioconférence. Et ceux qui sont réfractaires pour toutes sortes de raisons, d’une part, parce qu’ils ont très peur du numérique et du déplacement par le numérique, de se faire remplacer par ces outils-là. D’autres trouvent que rien n’est résolu du côté des droits à l’image et aux contenus. Tant qu’ils ne sont pas rétribués de manière conséquente par rapport à ça, ils ne vont pas y aller. Il y a des questions juridico-légales, etc. D’autres ne se sentent pas formés, par exemple pour tout ce qui relève de la protection des étudiants, la protection des données, etc. Il y a quand même des réticences à avoir et on l’a bien vu avec Zoom, qui est un trou percé à données, il faut qu’ils revoient leur politique.
Il y a donc toutes sortes de raisons qui font que beaucoup de collègues n’y vont pas, c’est chronophage quand on veut bien le faire, surtout au début, comme toutes les industries numériques, elles sont très gourmandes en ressources, en temps ou en compétences diverses et variées. Donc il y a plein de collègues qui restent réfractaires pour cela.
Comment les enseignants se sont adaptés face à la pandémie et aux confinements ? Éléments de réponse avec @divinameigs, professeur en sciences de l'information et de la communication à @Sorbonne_Nvelle ⤵️ pic.twitter.com/CJxnVnbDnH
— La Netscouade (@LaNetscouade) December 18, 2020
Pensez-vous que l’enseignement à distance est une pratique qui va s’imposer dans les années à venir ?
Je pense que ceux qui sont réfractaires vont rester réfractaires. Ils ont appris des compétences à la marge, ce qui est souvent le cas du numérique. On apprend parce qu’un collègue nous dit : « mais tu sais, moi, j’ai fait ça », « toi aussi tu devrais ». Souvent, ce qui s’est passé pour les UE où il y a plusieurs enseignants, il y a eu un partage des tâches entre ceux qui faisaient des enregistrements vidéo, ceux qui faisaient des corrigés, etc. Donc, il y a eu un petit effet d’entraînement, je pense, parmi ceux qui étaient technoréfractaires, il y en a qui le sont pour d’autres raisons. Franchement, ce n’est pas rétribué. On a fait ça à cours constant, alors que si on devait y regarder de plus près, les temps de préparation sont en général plus longs. Le numérique impose que tout ce qui, dans une classe reste implicite, devienne explicite et qu’on anticipe tout ce qui pourrait ne pas être compris puisqu’on n’a pas les élèves, on n’a pas les indices visuels, les questions en direct, etc. Il y a une réflexion à faire en termes de prérequis des étudiants, de différents types d’apprentissages. Tout ça, ce sont effectivement des compétences pour lesquelles nous ne sommes pas formés. Et puis, il y a le répertoire de stratégies numériques qui est encore un corpus de compétences différent : savoir utiliser la mise en commun de ressources, les réseaux, la consultation de moteurs de recherche, l’usage du jeu ou de la gamification, c’est à dire créer de la motivation en envoyant des petits défis réguliers en ligne qui ne peuvent pas se réduire à des quizz.
Tout ça consiste en des formations spécifiques pour venir ponctuer les piles de connaissances. Ça ne s’improvise pas et c’est là où je pense qu’on a problème en France, en termes de formation des enseignants, comme des élèves. Ce qu’on voit vraiment, c’est qu’il y a des pratiques numériques, chez tout le monde dans la vie personnelle, individuelle. Tout le monde a son réseau social, tout le monde sait faire une story sur Snapchat, tout le monde sait faire son album photos familiales, etc. Mais, ces compétences acquises sauvagement ne se transfèrent pas automatiquement dans la vie professionnelle. Et d’ailleurs, en France, il y a en général une séparation bien nette entre la sphère des loisirs, la consommation personnelle et la sphère professionnelle. Aux États-Unis, c’est très poreux, on passe de l’un à l’autre, sans faire trop attention. En France, on est précautionneux par rapport à cela, et là ça crée une espèce de non-dit supplémentaire et de réticences supplémentaires au passage de pratiques de loisirs à des pratiques professionnelles. Dans les pratiques professionnelles, chez les élèves comme chez les adultes, c’est par rapport à la recherche d’informations et de documentation, ce qui est à l’université, comme au lycée, la base de comment on construit nos connaissances. Avec la pandémie et la désinfodémie, ça devient une compétence fondamentale de ne pas se laisser piéger par des informations ce qui implique une vérification des sources, la capacité à utiliser plusieurs moteurs de recherche, repérer les sites de fact checking, avoir une espèce de littératie visuelle qui dit rapidement lorsqu’il y a une fake news. Pour ces pans de connaissances et de compétences, il n’y a aucune formation à l’université. Si elle existe, elle est optionnelle, les enseignants sont invités à s’y inscrire. Dans mon expérience, on dépasse très rarement le stade de la sensibilisation. On se retrouve à être inscrits à des formations en ligne où on refait le B.A.BA, ce qui fait qu’au bout d’un moment, on n’est pas très compétent dans l’usage de ces outils qui sont très complexes et qui permettent beaucoup plus de choses.
"Face à la pandémie, à la désinfodémie, ça devient une compétence fondamentale de ne pas se laisser piéger par des informations, ce qui implique d'avoir une capacité a faire du fact checking et pour ça il n’y a aucune formation à l’université." @divinameigs @Sorbonne_Nvelle ⤵️ pic.twitter.com/ahPKvk1dwR
— La Netscouade (@LaNetscouade) December 18, 2020
Il y a effectivement un enjeu de formation des enseignants...
Oui, c’est peut-être la grande leçon de la crise. Il y a un accélérateur de transformation et de prise de conscience malgré 20 ans d’alertes ignorées. Mais des difficultés apparaissent au niveau de la formation et de la motivation. À ça s’ajoute la fracture numérique, l’abandon qui est lié à des problèmes de connexion et d’équipements. La fracture numérique s’est vérifiée. Lorsqu’il y a un écart entre la connexion et l’équipement, c’est aussi un écart en compétences et en pratiques. Ceux qui sont peu ou mal équipés, ont des pratiques moins adaptables, et sont moins capables de s’emparer des nouvelles opportunités que ceux qui sont équipés et suréquipés. Même si les plateformes changent, certaines de leurs fonctionnalités s’y reconnaissent assez rapidement : on retrouve comment filmer, comment intervenir, comment partager. Ce sont les mêmes compétences sur les réseaux sociaux, mais elles ont un look professionnel. Et donc pour ceux qui ont de la réticence à mélanger les deux sphères, c’est plus facile d’aller sur ces outils professionnels qui font la même chose que ce qu’on fait souvent sur les chats des médias sociaux.
Finalement, est-ce que la fracture numérique est aussi importante qu'on le pense ? Dans la mesure où tout le monde a un smartphone, n'est-ce pas plutôt une question de capacité de l’enseignant à repenser son cours afin qu’il s’adapte à ces outils-là ?
Une étude portée sur 2300 enseignants montre qu’il y a, à peu près, 6 % d’élèves et d’enseignants sans matériel ou avec une mauvaise connexion. Mais elle montre aussi qu’il y a seulement 12 % d’enseignants qui ont utilisé les classes virtuelles et toutes leurs fonctionnalités. Le reste, ça a été vraiment du PDF amélioré, voir des listes de ressources, vraiment du très basique qui manque de tout l’accompagnement pédagogique qui fait qu’on s’empare d’une liste, on fait du tri, on prend des notes, etc. Plus des deux tiers ont demandé l’accompagnement et une continuité pédagogique, mais je parle aussi de continuité éducative. Il faut vraiment mettre en place dans le numérique une complémentarité entre les différents acteurs, c’est-à-dire qu’il y a quand même des parents à la maison, les frères et sœurs qui sont en concurrence pour être sur les lignes. Il y a des enseignants puis tout l’appareil technique que l’on peut convoquer pour avoir de l’aide : se retrouver dans la connexion, se retrouver dans la gestion de fichiers, etc. Ce sont les principaux problèmes rencontrés d’un point de vue technique. Il faut donc mener les deux de front pour garder la motivation des jeunes et ne pas les faire tomber dans l’espace du flux du temps déstructuré qui s’installe en ligne. Il faut construire à côté une espèce d’échafaudage cognitif où ils retrouvent des repères : des rendez-vous réguliers, des petits défis pour retrouver de la motivation, des temps de forum et d’échanges entre eux, du bac à sable où ils peuvent s’entraîner sans que cela porte à conséquence. Moi, par exemple, je fais beaucoup de vidéos e-learning depuis longtemps et notamment des Mooc. J’ai vraiment essayé de mettre en place des formations de ce type-là.
Justement, est-ce que vous avez quelques exemples positifs de professeurs qui ont su utiliser intelligemment les outils numériques pendant le confinement ?
À la Sorbonne Nouvelle, c’était avant tout l’utilisation de Moodle et donc des collègues qui ont mis leur cours sur PDF, etc. Ce n’est pas une mauvaise chose parce que ça correspond à l’attente des élèves, des étudiants. Ça les rassure « d’avoir le cours ». Après, effectivement, c’est comment on anime cela. Il y a des collègues qui se sont enregistrés sur PowerPoint, avec leurs vidéos sur le côté pour avoir un contact visuel, une voix incarnée et créer de la co-présence. Il y a des collègues qui ont organisé des réunions et des forums avec des questions pour que les étudiants soient encouragés à répondre. Le taux de réponse reste assez bas, mais cela envoie le message quand même qu’il y aurait des choses qui se passent, qu’il faut régulièrement se connecter pour voir ce qui se passe. Donc, je crois que c’est ce qu’ont fait beaucoup de collègues. Après nous, évidemment, ce qu’on préconise, c’est des regroupements, c’est-à-dire retrouver des demi-classes physiquement, pas pour faire cours, mais pour répondre à des questions, c’était un échange assez pointu parce que les attentes étaient précises. Rien de spectaculaire.
J’aurais voulu qu’on ait carrément Mooc avec des éléments plus participatifs, plus sollicités, davantage de productions étudiantes, les mettre en situation de produire plutôt que dans cette situation où il fallait rendre des devoirs, encore cette question des devoirs. Mais c’est vrai qu’il y a d’une part les enseignants et ce qu’ils peuvent faire, et d’autre part, les étudiants et leurs attentes. Eux, quelque part, ils sont encore tenus par les programmes et par les notes, ils ne veulent pas nécessairement non plus la révolution dans ce qu’on peut leur fournir. C’est vrai que, dans les retours que j’ai, la grande majorité me dise : « Moi, je commence par le PDF. Après, je prends mes notes, j’écoute le cours, puis je vais sur YouTube ». Mais certains ont été créatifs et par exemple dans les oraux, ils m’ont fourni sans que je demande leur propre PowerPoint qu’ils ont animé, avec des choix de contenus. Ils m’ont montré leurs ressources à la fin. Donc, ce n’est pas extraordinaire, mais ça nous a permis de fonctionner dans un relatif contentement, d’un côté comme de l’autre.
Et qu’en est-il de l’Education Nationale : pour des élèves plus jeunes, la question se pose très différemment, non ?
Du côté des enseignants, certains ont depuis longtemps des chaînes YouTube et sont bien suivis notamment pour les sciences dures : les maths, la bio. J’aurais voulu qu’il y ait plus de choses en histoire, mais je pense qu’on va y arriver. Je crois que la solution ce n’est pas que tous les enseignants se mettent en mode productif ou créatif dans le numérique. Les enseignants ne sont pas comme ça, il y en a une dizaine composée d’enseignants innovants et les autres sont plutôt sur le mode manuel qu’ils ajustent et qu’ils augmentent au fur et à mesure des besoins, des profils de leurs classes.
Idéalement, il faudrait qu’il y ait des enseignants influenceurs qui ont des chaînes YouTube, qui ont un savoir-faire de la transmission par un découpage des connaissances très explicite, très parlant, avec des visuels. Ils répondent ainsi aux attentes de jeunes en ligne qui sont habitués à voir des visuels, ce n’est pas le modèle de la tête parlante qui est le leur. Donc, si on veut les intéresser, il faut effectivement animer de manière différente. Il y a des enseignants qui savent très bien utiliser tous les outils qu’il y a maintenant pour faire des frises, des animations, etc. Je pense qu’ils devraient être un peu le manuel de base auquel les autres renvoient. Et puis continuent de construire leur brique à eux.
"J’aurais voulu des éléments plus participatifs, solliciter davantage de productions étudiantes [...] Mais c’est vrai qu’il y a d’une part les enseignants et ce qu’ils peuvent faire, et d’autre part, les étudiants et leurs attentes." @divinameigs @Sorbonne_Nvelle ⤵️ pic.twitter.com/pDYSqh5xUq
— La Netscouade (@LaNetscouade) December 18, 2020
C’est un peu, je crois, cette logique qu’il faut arriver à faire, parce que sinon on ne va pas pouvoir former le million d’enseignants qui sont dans le secondaire. Il faut des espaces, des lieux. On en a quelques-uns : l’opérateur de l’Éducation nationale, Canopé qui fournit certaines choses, des associations, par exemple la mienne à Savoir Devenir. Il y a un repérage à faire de ces banques de ressources que fait très bien d’ailleurs Eduscol dans l’Éducation nationale et qui peut servir de base « validée » par les institutions.
Pour un enseignant, c’est important de savoir qu’il est en phase avec son institution, voire son inspection, voire son établissement. Certains enseignants vont avoir du mal à s’emparer de ces ressources si elles leur semblent produites de manière sauvage en ligne. La validation par la direction du numérique, la DNE par exemple ou Eduscol, de ce point de vue là, est très importante. Mais ces relais existent et font beaucoup de précisions : comment utiliser le numérique dans telle discipline ? À quel niveau ? Troisième, quatrième cycle, etc ? Il faut banaliser encore plus cela, mais je trouve que la DNE est restée bien en retrait par rapport à ce qu’elle aurait pu faire dans cette période. Et aussi, des plateformes, comme celle du Cned, restent des plateformes extrêmement peu souples par rapport à la concurrence extérieure. Même les enseignants ne vont pas y aller parce qu’ils savent que ça va être chronophage, lourd, alors qu’à côté, sans le dire, ils peuvent faire des choses plus légères.
Alors que l’Éducation nationale lance sa plateforme Apps.education.fr, pensez-vous qu’on assiste à un vrai élan numérique dans l'enseignement ?
Ça aurait été bien qu’elle arrive lors du premier confinement, parce que ce n’est pas comme si on débarquait sur le numérique. Il y a aussi le numérique du libre qui s’est mobilisé, qui a fait des propositions. Mais tout ça, c’est pareil, si les enseignants ne sont pas formés vous pouvez leur donner des outils magnifiques, ils ne vont pas s’en servir. Et s’ils ne se sentent pas soutenus et autorisés par leurs d’encadrants, ils ne vont pas y aller non plus. Donc là, il y a un investissement à faire en termes de formation, avec les coûts que ça implique. Parce qu’il ne faut pas espérer qu’ils se forment sur leur temps libre. C’est ce qu’ils font tous en ce moment, mais le temps libre c’est limité aussi. Sur la base du volontariat, c’est très bien, mais ça ne forme pas un corps entier.
Ce qu’on peut espérer, c’est qu’il y ait des référents dans les rectorats, les établissements qui forment les autres. Et du côté des professeurs documentalistes, des CDI, on voit bien qu’il y a des enjeux de personnes déjà formés au numérique et à l’éducation aux médias et à l’information, qui ait vraiment un des enjeux. Il faudrait vraiment que ça se mette en marche autour de ça. Or, ils sont en ce moment extrêmement mécontents, les profs documentalistes ne bénéficient pas de la prime numérique, ils ne vont pas bénéficier de nouveaux matériaux. Une fois de plus, ils se sentent marginalisés alors que c’est une des missions pour lesquelles ils sont compétents. Il y a des contradictions comme ça dans le système qui posent problème.
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